Florence AT photographe
COVID-19
Le métro parisien, symbole de l'effervescence quotidienne de la capitale, a été plongé dans un silence inhabituel pendant la crise du Covid-19.
Un soir, muni de mon appareil photo, j'ai décidé de capturer cet instant unique. Je suis descendu dans les entrailles du métro parisien, habituellement grouillantes de passagers pressés, de musiciens de rue et d'annonceurs de toutes sortes. Mais cette fois-ci, les quais étaient déserts, les sièges vides, et le silence régnait en maître. Le claquement de mes pas résonnait dans les couloirs vides, créant une étrange mélodie en harmonie avec l'atmosphère inédite qui régnait dans ce lieu si familier. Les publicités lumineuses continuaient à clignoter, mais personne ne les regardait. Les panneaux d'horaires affichaient des départs qui n'auraient pas lieu, rappelant ainsi l'absence de l'activité normale.
J'ai capturé ces images du métro désert, symbole poignant de la lutte de la ville contre la pandémie. C'était une représentation visuelle du sacrifice collectif que nous faisions pour protéger les plus vulnérables et endiguer la propagation du virus. Une image du métro vide qui, je l'espérais, deviendrait le témoin visuel de cette période extraordinaire de notre histoire.